Du coton dans les pixels
Peu de lumière, peu de vent; peu de ciel clair mais tout un univers cotonneux au-dessus de ma voile. Lente montée (le moteur manque de puissance, mais je suis patient), dans les vapeurs du soir, les vapeurs célestes évidemment. Puis vint le froid, là, en altitude.
Monter plus haut et accepter qu'il se fit plus mordant m'était interdit, j'avais atteint l'altitude autorisée. Car le ciel, celui des cartes aéronautiques, est constellé de traits colorés et de zones circulaires et bien rouges créant une sensation d'encombrement aussi compacte que dans les rues de Nantes aux heures les plus denses de la circulation.
Donc à 1 700 mètres j'ai dégusté (dans bon sens du terme) ces nuages filtrants le peu de lumière avant la nuit tombante.