UN MONDE ETRANGE

                                                                                                                                                                                                               


L'insecte de métal, gravillophage, broie la pierre dans d'effrayants cliquetis. Il pompe la roche du sol dans une succion hoqueteuse. Je me suis approché sans déranger le monstre. D'autres, ici et ailleurs, faits du même métal, picorent ainsi le squelette de la planète.

Je me suis beaucoup amuser à voleter autour de la bête. Bourdon ou libellule, je lui ai brouillé l'air de mon hélice et suis reparti (à tir d'aile) laissant la chose à sa caillouteuse digestion.





J'étais à la recherche du nid dans ce monde à la Madmax. Un oeuf de géant chargé de vilains gaz.




Une autre planète, plus herbeuse, mais de curieuses trâces sur le sol m'ont intrigué.
Encore sous le coup de ma précédente rencontre, j'ai supposé le déplacement lourd et lent de quelques bêtes inconnues.

A la lueur de ce que je vois, ma logique me fait déduire, et je possède beaucoup de logique, que la chose doit se déplacer sur de grands cercles de métal. Les traits parallèles laissent entendre des cercles jumelés. La bête doit être très lourde. J'ajouterais qu'elle déteste la verdure, comme en témoigne les mouvements d'évitement autour du bosquet d'arbres.

Je vais poursuivre mes vols d'exploration sur ce monde qui m'échappe tout de même beaucoup.