Vue du sol
L'écoquartier le Grand Large à Dunkerque, face au port et le soleil couchant. Une structure contemporaine rappelant l'architecture traditionnelle du Nord. Les dents de béton et de métal griffent le ciel.
Le FRAC (fonds régional de l'art contemporain) de Dunkerque. Lumière sur une architecture translucide. Elle contient des "oeuvres" contemporaines, ou tout au moins des "oeuvres" considérées comme telles par leurs auteurs: accrochage de cintres sur un fil, des ampoules basse-consommation étalées sur le sol. Interrogation. Expectative. On vous dira que c'est le but. Alors il est atteint. Je pourrais mettre un rouleau de PQ sur une colonne j'aurais fait une oeuvre ? Finalement, la plus remarquable des transgressions serait justement de placer une toile de Léonard de Vinci au coeur même du FRAC....
Le musée des Beaux-Arts de Lille, savante alchimie entre hier et aujourd'hui. Mais la dimension contemporaine, ici, est en sous sol comme s'il s'agissait d'une honte à cacher au plus grand nombre. Il faut y descendre comme le ferai Orphée pour retrouver sa femme Eurydice, aux enfers. Ici le Cerbère est l'incertitude à y trouver son compte.
Un plafond du Palais de Justice de Paris. Cet angle rapproche l'architecture des dessins impossibles d'Escher et ses perspectives folles.
Station de métro Cité à Paris. Un escalier proche des dessins d'Escher également. L'envie de voir se mêler des effets de perspectives inconvenantes, comme un entrelacement de parcours où l'on croit descendre un escalier montant.
La grande roue place de la Concorde à Paris dans la nuit bleue. La roue du destin qui nous fait "yoyotter" l'existence. Un repère toutefois, comme l'amer des marins, une colonne du siècle d'avant stable et droite. Mais ses dorures procurent une ambiance désuète. Finalement, laissons la roue tourner puisqu'elle revient toujours à son point de départ, mais entre temps notre regard aura changé.